Discussion:Astronomie
Hypothèses sur le système astronomique
Intéressé par l'astronomie, j'ai essayé d'imaginer les caractéristiques du système solaire où se meut Olydri. Si d'autres fans passionné d'astronomie pouvaient valider mes hypothèses, les compléter ou en propose d'autres, ils sont les bienvenus.
Je pense que cette réflexion pourrait apporter un éclairage scientifique et aider Fabien Fournier dans la rédaction de son encyclopédie d'Olydri.
Ce n'est pas du contenu officiel, c'est pour cela que je le place en page de discussion et non dans un article. Spartéon (discussion) 22 janvier 2014 à 20:09 (CET)
Les données issues des livres
« D'après le cadran, le cycle des trois soleils s'était achevé il y avait environ sept heures. Cela signifiait que dans moins d'une heure, la lumière engendrée par le rayonnement du soleil bleu allait peu à peu inonder le ciel. Les astres de ce monde obéissaient à une loi physique bien particulière. Le concept de jour et de nuit n'était pas provoqué par une rotation de la planète sur elle-même pendant qu'elle tournait autour d'une étoile, contrairement à la Terre. En réalité, Olydri était un des nombreux satellites d'une gigantesque planète nommée Arturis. Gaea ne connaissait pas tous les détails imaginés par les concepteurs de ce monde, mais elle avait à peu près compris que la nuit était le conséquence du passage d'Olydri dans l'ombre d'Arturis. Au cours de sa révolution autour de la planète géante, le petit satellite sur lequel ils évoluaient baignait dans l'aura du soleil bleu pendant une durée qui correspondait à l'aurore. Quelques heures plus tard, il traversait le rayonnement du soleil blanc, c'était le moment de la journée où la luminosité était le plus intense. Et pour finir, ils croisaient la route du soleil rouge, pour un magnifique crépuscule avant de retourner dans l'ombre d'Arturis pour une nouvelle nuit[1]. »
« On pouvait voir trois sphères effectuant inlassablement le célèbre cycle des ambiances lumineuses quotidiennes. Le soleil bleu simbolisait l'aurore, le blanc apparaissait la journée, le rouge sonnait l'heure du crépuscule. Un panneau invitait les visiteurs à accéder dans l'espace consacré à Arturis, la gigantesque planète dont Olydri était un des nombreux satellites. Il était expliqué que la nuit intervenait à l'issue du cycle des trois soleil. C'était la conséquence du passage d'Olydri dans l'ombre de la planète géante pendant une durée de quinze heures.[2]. »
« La rencontre entre une telle quantité d'énergies magiques provoqua une explosion si gigantesque qu'une couche de la croûte terrestre d'Arturis fur arrachée en divers endroits. Les blocs rocheux projetés dans les airs attinrent l'espace, et, au fil de temps, devinrent des planètes. Ainsi naquirent les mille cent huit lunes, dont la vôtre[3]. »
Hypothèse sur la période de rotation d'Olydri
Aucune mention n'est faite de la rotation d'Olydri sur elle-même ni du phénomène des marées.
Pourtant, sur notre planète, c'est la rotation de la Terre sur elle-même qui produit le phénomène de jour et de nuit.
De plus n'est notre lune qui est responsable des marées, sa masse (81 fois moins que celle de la Terre) attirant les eaux des océans, les faisant monter d'une hauteur d'environ dix mètres. Comme Olydri tourne autour d'Arturis, Arturis est beaucoup plus massif qu'Olydri, et même si Arturis doit être plus éloignée d'Olydri que la Lune ne l'est de la Terre[N 1], son influence gravitationelle devrait provoquer sur Olydri des marées plus fortes que la Lune n'en produit sur Terre.
De toute ces réflexions, j'en déduis cette conclusion « la période de rotation d'Olydri sur elle-même est égale à la période de révolution autour d'Arturis », c'est à dire qu'Olydri présente toujours la même face à Arturis. C'est astronomiquement logique : la force des marées est telle qu'elle freine la rotation d'Olydri (c'est également le cas pour la Terre, mais à un degré très faible), jusqu'à arriver à un point d'équilibre qui est l'égalité entre les deux rotations. Spartéon (discussion) 22 janvier 2014 à 20:09 (CET)
Hypothèse sur la position des continents
Je ne crois pas non plus avoir lu de mention de la visibilité d'Arturis dans le ciel, à part le montage photo ci contre.
S'il n'y avait pas cette illustration, j'aurais tendance à déduire une deuxième conclusion : « les continents d'Olydri se trouvent plutôt sur la face opposée à Arturis », pour trois raisons :
- si les continents étaient face à Arturis, on devrait avoir deux nuits au cours d'un cycle journalier[N 2] ,
- le fait que la visibilité d'Arturis dans le ciel ne soit quasiment jamais exprimée dans les différents médias de la licence Noob,
- l'attraction d'Arturis aurait tendance à attirer un maximum d'eau sur des amplitudes plus importantes que sur Terre, réduisant les chances de trouver des continents sur la face tournée vers Arturis[N 3]. Spartéon (discussion) 22 janvier 2014 à 20:09 (CET)
Hypothèse sur les masses, tailles et distances des planêtes
Lorsque la Guilde Noob se rend sur Arturis, ils ne semblent pas subir une pesanteur très différente de cette d'Olydri. Etant donné qu'ils peuvent respirer sur Arturis, qu'une flore (gigantesque) y pousse et qu'une faune y vit, la composition du sol et de l'atmosphère d'Arturis ne doit pas trop différer de celle d'Olydri.
Antonia : Je m'excuse vraiment si tu estimes que je n'ai pas à intervenir ici (supprime cette partie si tu l'estimes nécessaire). On peut lire que le sol autour de l'Arbre des Origines est de couleur bleue, et que l'arbre lui-même a des racines rouges. Si on met à part l'idée que Fabien Fournier a choisi des couleurs juste pour le côté fantasmagorique, il est possible que le sable soit un composé d'oxyde de cuivre et que la végétation s'y soit adaptée (le côté rouge de l'arbre serait dû à une sève imprégnée de cuivre sous une forme non oxydée).
Sans rentrer dans les détails, la pesanteur à la surface d'une planète de masse M et de rayon R est : g = G.M / R2
, où G est la constante de gravitation.
On peut remplacer la masse par la masse volumique multiplié par le volume : g = G.r.V / R2
Et exprimer le volume en fonction du rayon de la sphère : g = G.r.4/3.pR3 / R2
, soit en simplifiant g = 4p/3 G r R
Le fait important de ce résultat est que la pesanteur sur une planète est proportionnelle au produit de la masse volumique par le rayon de cette planète.
Prenons le cas d'Olydri : sa masse volumique doit être équivalente à celle de la Terre, qui fait 5,5 kg/dm3. Si Arturis est 10 fois plus grande qu'Olydri (c'est le rapport de proportion entre la Terre est Jupiter), alors sa masse volumique doit être de 0,55 kilogramme par décimètre cube. Celle de Neptune, la moins dense des planètes, est de 0,69 kilogramme par décimètre cube. Et c'est une géante gazeuse dont le sol ne permet pas la faune et la flore telles que décrite pour Arturis.
Un moyen d'alléger Arturis est d'imaginer que c'est une planète creuse dont la croûte a la même composition qu'Oldyri. Hypothèse intéressante, qui peut offrir des possibilités de quêtes originales, mais non compatible avec l'explosion qui a créé les lunes dont Olydri : une telle explosion aurait fait voler en éclat Arturis.
Il faut donc se résoudre à admettre que les lois de la physique et de l'astronomie ne permettent pas d'expliquer l’existence d'Arturis et d'Olydri, qu'il faut mettre sur le compte des Pierres des Âges des deux mondes, soit en diminuant la pesanteur d'Arturis, soit en maintenant la cohésion d'Arturis pendant et après l'explosion. De ce fait, on ne peut pas faire de déduction.
Hypothèse sur la position les trois soleils
Antonia : on sait que les trois soleils apparaissent successivement dans le ciel d'Olydri : le bleu puis le blanc puis le rouge, ce qui semble exclure que l'un des trois soit le centre d'un système ternaire. De plus il faut prendre en compte que Olydri est un satellite, la nuit n'étant que l'ombre d'Arturis, ce qui complique encore les choses. Un postulat possible de départ serait que les trois étoiles tourneraient autour d'un trou noir (ce qui expliquerait qu'on ne le remarque pas depuis Olydri), à une distance assez grande pour que leur matière ne se fasse pas aspirer.
La nuit olydrienne telle que décrite dans les romans correspond à une éclipse lunaire, un phénomène qui, dans notre système solaire, ne survient pas à chaque cycle, mais deux à trois fois par ans, et ne dure qu'une heure quarante au maximum sur une durée de vingt neuf jours. Pour qu'il y aie éclispe à chaque révolution, il faut que les trois soleils, Arturis et l'orbite d'Olydri se trouvent dans un même plan.
La question de l'ombre d'Arturis montrent également que les trois soleils se trouvent dans la même région stellaire. Si les trois soleils se trouvaient dans des directions différentes, il n'y aurait jamais d'ombre (figure 1). Si les trois soleils sont plus rapprochés, une zone d'ombre existe, mais trop petite pour qu'Olydri la traverse (figure 2). Il faut que les trois soleils soient rapprochés pour qu'Olydri traverse l'ombre d'Arturis (figure 3), mais plus les directions des trois soleils sont resserrés, plus le crépuscule et l'aurore sont courts.
figure 1 : pas d'ombre dans cette configuration | figure 2 : l'ombre et trop petite pour qu'Olydri la traverse | figure 3 : il faut que les trois soleils soient approximativement dans la même direction |
Il reste encore deux possibilités : Arturis tourne autour des trois soleils (figure 4) ou autour d'un des trois (figure 5). Dans les deux cas, les trois soleils tournent ensemble autour d'un centre de gravité commun, nul besoin d'ajouter une trou noir au centre pour expliquer le mouvement. La figure 5 implique des périodes historiques sans nuit, puisque Olydri et Arturis se retrouveraient entre les soleils et Arturis n'aurait pas d'ombre. Si c'était le cas, le fait serait mentionné. Enfin, Arturis pourrait avoir une orbite elliptique, introduisant un cycle de saison (figure 6).
figure 4 : Arturis tournant autour des trois soleils | figure 5 : Arturis tournant autour d'un seul soleil | figure 6 : Arturis tournant autour des trois soleils avec une orbite elliptique |
Mais toutes ces propositions font que les positions des étoiles changent dans le ciel d'Olydri et que le cycle des soleil ne se répètent pas au fut et à mesure qu'Arturis tourne autour des soleils.
- Une proposition qui pourrait représenter un système stable
Imaginons que l'étoile la plus massive soit la rouge (une géante rouge, peut-être), suivie de la bleue. L'étoile bleue tournerait autour de la rouge, l'étoile blanche peut se trouver à un des points de Lagrange et Arturis à l'autre point de Lagrange : on aurait alors un système stable où les étoiles restent à la même place les unes par rapport aux autres, le tout tournant à l'unisson.
J'ai fait une simulation avec tes propositions et dans ton shema, ce qui colle pas c'est que sur Olydri, ce serait alors le soleil rouge qui se leverait en premier, or c'est le bleu qui doit se lever.LucasDLK (discussion) 29 janvier 2014 à 16:47 (CET)
- C'est une question de sens de révolution d'Olydri autour d'Arturis. Après, il suffit juste d'unverser la figure ... Spartéon (discussion) 30 janvier 2014 à 07:27 (CET)
Notes
- ↑ En raison de la Limite de Roche. Mais cette loi physique ne s'applique pas forcément à Olydri, étant donné que la cohésion de la planète est assurée par la Pierre des Âges.
- ↑ En effet, sur notre Terre, la nuit correspond au moment où nous nous trouvons dans l'ombre de la Terre. Sur Olydri, les olydriens sont confrontés à deux ombres de planète : celle d'Olydri et celle d'Arturis. Pour que les deux nuits coïncident en une seule, il faut que la nuit corresponde à la fois à l'ombre d'Olydri et à celle d'Arturis. On peut envisager que la nuit commence avec l'ombre d'Arturis et ce termine avec celle d'Olydri, ou inversement.
- ↑ Cet argument est cependant faible, je pense à une élévation du niveau de la mer d'une hauteur de 50 à 100 mètres sur la face tournée vers Arturis, tandis que les altitudes des continents peuvent être bien plus importants.