Keosamas
Les Keosamas sont les ancêtres des Olydriens et sont le premier peuple né de la cohabitation entre Lys et Ark'hen. Ils sont supposés avoir disparu à la fin du premier Âge.
Histoire
Genèse
Comme leur nom l'indique, ils sont apparus, créés par Lys et Ark’hen grâce à la Pierre des Âges, quelque part sur le continent de Keos. À l'époque, Olydri était très différent de ce qu'il est aujourd'hui. Il n'existait alors qu'un seul continent : Keos (regroupant alors l'ensemble des six continents actuels).
Âge d’or
Vers la moitié du Premier Âge, les Keosamas étaient devenus un peuple prospère et très puissant. Leurs connaissances en matière de magie dépassait tout ce qui a pu exister ensuite, par exemple grâce à la combinaison des flux de la Vie de la Mort, jusqu’à rivaliser avec les Phénix et les Ombres.
Leurs connaissances techniques étaient également à la pointe. Maitrisant le travail du chromium jusqu’à parvenir à le solidifier[1], ils connaissaient également les propriétés radioactives de la rosaphir, dont ils utilisaient parfois les propriétés comme atouts de défense[2]. Ces matériaux étaient utilisés pour protéger certains de leurs temples ou lieux importants
Ils avaient une culture riche, comprenant toute sortes d’arts comprenant l’architecture, qu’ils utilisèrent pour fonder Glacesang, la première véritable ville d’Olydri, Arynas, ou encore Aqualis. Ils avaient également une langue[3] et une écriture runique à parts entières [4][5], ce qui ne les empêche pas de comprendre la langue actuelle des Olydriens.
À la fin du Premier Âge, deux factions commencèrent à émerger. La première prônait exclusivement l’utilisation du flux de la Vie, tandis que la seconde défendait uniquement celui de la Mort. Ces camps semblent avoir prospéré bien après la chute des Keosamas, mais l’apparition de la Technologie les a définitivement unis[6].
Déclin
Lors d’une exploration des tréfonds à la recherche de Dörtos, un groupe de Keosama s’est approché trop près de la Faille des Arks. Ils furent ainsi contaminés par les sbires de la Source du Néant, et devinrent des Keosamas contaminés par le Mal Sombre, des Arks prenant possession de leur enveloppe charnelle[7].
Ce Mal Sombre se propagea, et aboutit à la bataille de la Pierre des Âges, où de nombreux Keosamas corrompus combattirent aux côtés de Dörtos contre leurs congénères, protégés par Lys et Ark’hen. Cette bataille s’acheva par la victoire des Sources de la Vie et de la Mort, et par l’explosion de la Pierre des Âges qui affaiblit les trois Sources. Dörtos fut à nouveau scellé dans les Tréfonds, et les Keosamas corrompus finirent par disparaître.
Les conséquences de l’explosions étaient cependant telles, que malgré la victoire, le peuple Keosama déclina. Au troisième Âge, il en restait encore quelques centaines réfugiées dans la cité d’Aqualis. Ils en avaient protégé les accès, notamment ceux par téléporteurs, grâce à leur art de la magie. Celui qui se trouvait près de Voltefer, par exemple, était gardé par un golem de chromium [8] dont le corps attirait la rosaphir pour affaiblir ses adversaires. La cité fut redécouverte par Orsen, bien que personne ne le prenne au sérieux à la surface. Cependant, à la fin de cet Âge, Morken finit par les trahir en révélant son identité d’Arks, tue tous les Keosamas sauf le plus puissant, Arenk’thor , qu’il enferme dans le Memorium.
Héritages
Les Keosamas ont légué bien des savoirs aux Olydriens, tels que leur héritage magique, dont les sorts interdits qui ne peuvent être maniés que par les plus puissants des actuels habitants d’Olydri. Ils ont cependant emporté avec eux des arts et techniques oubliées, comme la maitrise et la stabilisation du chromium pur, que leurs descendants ne peuvent utiliser qu’en alliage[9].
Leur héritage le plus important, bien qu’innaccessible pour le commun des Olydriens, est le Memorium, un cristal g »ant qui compile les souvenirs des Keosamas et de leurs descendants Olydriens grâce à des pierres de souvenir disposées un peu partout en Olydri. Les Keosamas continue de le tenir à jour, dans un rôle d’observation, de protection de la mémoire et d’archivage[10].
Es Keosamas ont toujours été passionnés par la notion de destin, tentant de l’appréhender au fil des millénaires. Arenk’thor s’est promis d’achever cette œuvre avant de s’éteindre[11].
En dehors d’Aqualis, les vestiges des Keosamas sont tous en ruine, mais leur architecture a pu être étudiée et compilée, notamment dans les livres d’histoire traitant du premier Âge[12].
Lorsque Loreley Börg et Löcke Borddich visitèrent Aqualis, Arenk’thor leur confia un diffuseur de mémoire, un objet qui, une fois dans les air, libéra des milliers de pierres de souvenir strictement identiques pour alerter les Olydriens de la menace que représente Dörtos, en plus de rétablir la vision omnisciente du Memorium[13]
Keosamas connus
Références
- ↑ Contagion (roman Néogicia, livre 3), pages 157-158
- ↑ Contagion (roman Néogicia, livre 3), page 273
- ↑ Héritage (roman Néogicia, livre 2), page 93
- ↑ Héritage (roman Néogicia, livre 2), page 243
- ↑ Contagion (roman Néogicia, livre 3), page 333
- ↑ Héritage (roman Néogicia, livre 2), page 253
- ↑ Contagion (roman Néogicia, livre 3), page 259 à 261
- ↑ Contagion (roman Néogicia, livre 3), page 200
- ↑ Contagion (roman Néogicia, livre 3), pages 157-158
- ↑ Contagion (roman Néogicia, livre 3), page 272
- ↑ Contagion (roman Néogicia, livre 3), page 273
- ↑ Contagion (roman Néogicia, livre 3), page 249
- ↑ Contagion (roman Néogicia, livre 3), pages 272-273